Vision

La politique politicienne m’ennuie. Je trouve dommage que des projets innovants soient enterrés, uniquement parce que l’idée venait de l’autre côté de l’arène politique.

Si je suis membre du PLR, c’est parce qu’il s’agit du parti politique avec lequel je partage le plus de vues. A mon sens, il est important et nécessaire que la libre entreprise soit soutenue dans un pays comme la Suisse. Les gens doivent pouvoir investir, construire, développer leurs entreprises et la vie sociale qui les entoure. C’est grâce à des visionnaires Radicaux que la Suisse moderne a pu être créée. Ce sont ces mêmes Radicaux qui à l’époque ont permis aux ouvriers de bénéficier de vacances obligatoires et qui ont donné à toute la population l’accès aux études supérieures.

La vie de 2025 n’est pas la même que celle de 1848. Le canton de Neuchâtel vit des heures sombres, entre une planification hospitalière impossible et un endettement croissant. La crise sanitaire de 2020 fait craindre des moments difficiles pour les collectivités publiques au cours des prochaines années.

Ma vision pour Neuchâtel : Un canton serein.

Comment assurer la sérénité du canton ? Tout d’abord en renflouant les caisses, non pas en assommant les contribuables de toutes les taxes possibles et inimaginables, mais bien en commençant par se serrer la ceinture. Pourquoi accepte-t-on qu’un canton puisse présenter un budget avec un déficit ? Seuls des comptes équilibrés qui prennent en compte le remboursement de la dette, doivent être proposés. Il faut mettre des priorités, investir, mais pas simplement arroser de subventions à tout va. L’exode fiscal que le canton vit actuellement démontre l’urgence de ce changement.

Pour illustrer ce point, voici une petite citation du Dr Adrian Rogers (1931-2005)

Vous ne pouvez pas apporter la prospérité au pauvre en la retirant au riche. Tout ce qu’un individu reçoit sans rien faire pour l’obtenir, un autre individu a dû travailler pour le produire sans en tirer profit. Tout Pouvoir ne peut distribuer aux uns que ce qu’il a préalablement confisqué à d’autres. Quand la moitié d’un peuple croit qu’il ne sert à rien de faire des efforts car l’autre moitié les fera pour elle, et quand cette dernière moitié se dit qu’il ne sert à rien d’en faire car ils bénéficieront à d’autres, cela mes amis, s’appelle le déclin et la fin d’une nation. On n’accroît pas les biens en les divisant.