Elections communales 2024

De nouveau sur la liste de ma nouvelle commune!

Très investi en politique et jeune papa heureux, je m’engage avec passion en faveur de la classe moyenne et des PME de notre région. 

C’est le moment idéal pour faire de Laténa un endroit où il fait bon vivre, avec une infrastructure adaptée aux besoin de ses habitants. Écoles, complexes sportifs, médecine de proximité, c’est maintenant, avant que la fusion ne refroidisse, qu’il faut poser les jalons de notre nouvelle commune.

Merci de soutenir la liste PLR le 21 avril prochain!

Oui à une augmentation des rentes AVS!

Comme vous l’avez certainement vu, l’Assemblée des Délégués du PLR a très largement dit non à l’initiative pour une 13e rente AVS. Très largement ne signifie pas à l’unanimité et comme je représente la moitié des dissidents qui ont soutenu ce texte je voulais – en toute transparence – expliquer mes motivations dans les colonnes du journal “Libertés neuchâteloises” ainsi que sur mon blog.

Comme fils, comme ami et comme citoyen, je constate une paupérisation des aînés dans notre pays. Cela me désole, parfois cela me choque !

L’AVS, un système mis en place en 1948 sous l’impulsion du Conseiller fédéral radical Walther Stampfli, n’a que peu évolué depuis son introduction. Actuellement, la rente maximale pour une personne seule s’élève à CHF 2450 pour une personne seule ou CHF 3675 pour un couple marié[1]. Sur cette rente, il faudra enlever environ 498 CHF[2] de primes LAMAL obligatoire par personne, un loyer, et, s’il reste quelques sous, de quoi se nourrir. 

Le second pilier, obligatoire seulement depuis l’introduction de la LPP en 1985, apporte un peu de beurre dans les épinards, permet quelques loisirs. Quant au 3e pilier, il reste peu utilisé par les contribuables ; environ un tiers des ménages se constitue un pécule[3]. Ainsi, seule une minorité d’aînés peut profiter de la prévoyance individuelle. 

Bref, le portemonnaie des séniors est vide et cette initiative, même si elle n’est pas parfaite, pourrait apporter un peu de baume au cœur à l’ensemble de nos retraités. D’ailleurs lors des débats actuels, ce besoin d’adapter les rentes aux coûts actuels de la vie n’est jamais contesté. La seule argumentation de notre parti et des autres partis bourgeois est la conséquence financière d’une telle adaptation. Là mon sang ne fait qu’un tour ! Il faut vraiment avoir fait HEC Saint-Gall pour comprendre que donner davantage d’argent coûtera plus cher à la collectivité ! Bien sûr que tout à un prix ! Percer des tunnels dans les Alpes coûte quelque chose, soutenir le cinéma suisse a son prix… et même la coopération internationale coûte 3,8 milliards de francs par année[4] à la Suisse. Toutes les décisions politiques ont un impact financier, direct ou indirect, positif pour les uns et négatif pour les autres. Le constat pour le portemonnaie de grand-maman est le même que pour notre efficace ministre des Finances. On n’invente pas l’argent que l’on n’a pas. Donc, il faut fixer les priorités. L’une doit se contenter d’un cervelas au lieu d’un filet mignon, la seconde pourra, en cas d’acceptation, fixer les stratégies d’investissement et de répartition des charges pour garder son budget à l’équilibre. De mon côté, j’estime que nous devons faire honneur aux efforts humanistes des Radicaux de l’époque et soutenir une adaptation nécessaire des rentes du 1er pilier !

(Texte paru dans “Libertés neuchâteloises” le 16 février 2024)


[1] https://www.bsv.admin.ch/bsv/fr/home/glossar/maximalrente.html

[2] https://www.ne.ch/autorites/DECS/SASO/assurance-maladie/Pages/accueil.aspx

[3] https://www.bsv.admin.ch/dam/bsv/fr/dokumente/themenuebergreifend/statistiken/SVS_Säule_03.xlsx.download.xlsx/SVS_Säule_03.xlsx

[4] https://www.efv.admin.ch/dam/efv/fr/dokumente/Finanzberichte/finanzberichte/rechnung/2022/band1-2022.pdf.download.pdf/SR%20Staatsrechnung%20-%20Band%201%20-%20FR.pdf

1 + 1 = 1,55 ?

J’ai beaucoup de chance d’avoir les parents que j’ai ! Ils se sont donné beaucoup de peine pour essayer de m’éduquer et de me donner la possibilité de choisir ma vie et ma carrière. Ça n’a pas toujours été facile pour eux, mais ils s’en sont bien sortis. C’est grâce à ma maman que je me suis lancé en politique. Elle qui devait lutter dans les années 1980 pour que ses « collègues » masculins du défunt PRD écoutent ce qu’elle avait à dire plutôt que de lui demander d’aller chercher le café[1]. Mon papa, né à la fin de la seconde guerre mondiale dans un milieu très modeste, a cravaché toute sa vie pour améliorer son quotidien puis assurer à sa famille une vie agréable. Mes parents se sont rencontrés sur les bancs d’une école professionnelle. Ils ont obtenu le même diplôme et ont travaillé un temps pour le même employeur, mais bien entendu pour un salaire différent.

Marie-Françoise Bouille et Anne-Isabeau Bueche en 1990
Marie-Françoise Bouille et ma maman en 1990.
Crédit photo : Archives historiques de l’Express

51 années de mariage cette année, ils profitent maintenant de leur retraite à Neuchâtel. Enfin quand je dis qu’ils en profitent, je devrais préciser que je parle davantage des bords du Lac que de leur AVS ! Comme on le sait, les couples mariés reçoivent conjointement 1,5 rente au lieu d’une rente complète chacun. Par contre, au niveau fiscal, c’est bien le barème du couple qui est pris en compte et qui fait grimper la facture. 

À l’heure où le parlement fédéral discute de la prochaine révision de l’AVS, qui comprendrait notamment l’augmentation de l’âge de la retraite pour les femmes et une promesse idyllique de passer la rente de couple de 150 à 155 %, il est à mon sens également urgent d’y réfléchir de manière conjointe avec la problématique de l’imposition individuelle. Actuellement, les couples de retraités mariés sont désavantagés par rapport aux couples non mariés. Ces derniers reçoivent deux rentes pleines et sont taxés avec des barèmes individuels. Un taxateur fiscal me confirmait dernièrement en toute amitié qu’un certain nombre de couples arrivant à la retraite divorçaient pour améliorer leur ordinaire. Certains restent vivre ensemble dans leur logement, les plus chanceux domicilient l’un d’entre eux de manière fictive dans leur résidence secondaire. 

Dans quelle société vivons-nous si nous « forçons » nos aînés à trouver de tels stratagèmes pour pouvoir vivre décemment ? L’équité veut que chaque personne reçoive les prestations qui lui sont dues et paie ses impôts selon ses moyens et non selon son statut marital. Le 28 août 2019, le Conseil fédéral proposait de refuser la motion de Christa Markwalder intitulée « Passage rapide à l’imposition individuelle en Suisse »[2]. Espérons que le Parlement saura soutenir les femmes et les retraités qui souffrent de cette inégalité de traitement. Dans le cas contraire, je me réjouis d’aller récolter des signatures… 


[1] http://www.lexpressarchives.ch/olive/apa/swisssnp_fr/?href=IMP%2F1990%2F06%2F25&page=27&entityId=Ar02702#panel=document

[2] https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20193630

Texte paru dans “Libertés Neuchâteloises” du 26 mars 2021

La campagne 2021 est lancée !

100 candidat.e.s PLR à l’assaut du Château, émois, et moi 😉

Merci de nous soutenir et de voter la liste PLR compacte ! Vous pouvez également me rajouter sur des bulletins d’autres partis si vous le souhaitez.

Et sourtout, n’hésitez pas à m’interpeller et à me poser vos questions. J’y réponds volontiers.