Jérôme

Transparent vaut mieux que translucide

Le 2 juin 2014, lors de la séance du conseil général, je faisais part du mécontentement du groupe PLR suite à l’adjudication sans offre publique d’un droit de superficie à une coopérative d’habitants. (Rapport 14-010)
Notre groupe a refusé le projet non pas sur son aspect social et écologique, mais à cause du manque total de transparence autour de ce projet. L’adjudication s’est fait de gré à gré entre le Conseil Communal et une coopérative d’habitants fort bien représentée au niveau du groupe PVS. Il n’y a pas eu d’appel d’offres publiques, ni de critères définis pour l’adjudication de ce droit de superficie.

Je reste persuadé que si le Conseil Communal avait agi dans la lumière, d’autres dossiers auraient permis de sélectionner une coopérative répondant aux critères financiers, sociaux et urbanistique d’un tel projet. Peut-être la coopérative en question aurait-elle également remporté l’adjudication, mais sur des critères clairs et transparents, empêchant tout soupçon de favoritisme.

J’avais annoncé lors de cette intéressante séance le dépôt d’une proposition de modification du règlement communal pour permettre d’éviter que l’adjudication de gré à gré de droit de superficie devienne la règle. C’est chose faite, nous en débattrons le 27.10.2014.

Déprime d’assurances

Les primes d’assurances coûtent trop cher aux rares contribuables du canton qui peuvent doivent encore les payer en plein. C’est un fait. Chaque mois, une douloureuse de plusieurs centaines de francs qui nous permet d’attendre plusieurs heures aux urgences de notre hôpital neuchâtelois si par malheur il nous arrive un pépin.

Les prestations de bases de la LAMAL sont fixées au niveau fédéral. Pourquoi existe-t-il dès lors une telle diversité de prime pour couvrir ces mêmes risques ? Une recherche rapide sur un comparateur m’indique qu’en ce qui me concerne, il existe plus d’une cinquantaine d’offres variant de 271 à 478 CHF par mois « pour la même prestation » ?

Je me suis longtemps posé la question. J’étais presque convaincu par les arguments des supporters de l’initiative pour une caisse maladie publique (http://www.caissepublique.ch/). Puis tout d’un coup, j’ai fini par comprendre.

J’ai compris que d’une part le système actuel n’est pas parfait, mais que la solution proposée ne le serait pas non plus. La caisse publique va créer un « Machin » (pour paraphraser un Grand Homme), qui nous tiendra à sa botte, sans possibilité de s’en sortir. Vous n’êtes plus content de votre caisse ? Pas de chance, vous ne pouvez plus changer. Vos primes augmentent ? Pas de chance, vous ne pouvez plus changer. Vous estimez que les prestations ne sont pas correctement remplies ? Pas de chance, vous n’avez plus le choix.

Oui, certaines caisses maladies abusent dans leur tarifs, dans leur publicité et dans la rémunération de certains de leurs cadres. Tant mieux, cela nous permet de signaler notre désaccord en changeant de caisse.

Je sais qu’en refusant l’initiative je garderai un petit peu d’autonomie. Pas beaucoup, la LAMAL étant ce qu’elle est, mais au moins, je garderai un levier qui me permettra de pouvoir m’exprimer vis-à-vis de mon assurance.

En avant !

Les “jeunes” du PLR de la Ville de Neuchâtel ont le vent en poupe 🙂 Fabio Bongiovanni devient Conseiller communal et sa place laissée vacante au conseil général m’a été confiée par arrêté du 21.08.2013.

Un beau projet, je me réjouis d’apprendre à connaître mes collègues du conseil général et d’oeuvrer positivement pour la belle ville de Neuchâtel.

Encore merci à toutes les électrices et tous les électeurs qui ont voté pour moi lors des élections du 13 mai 2012.

Améliorer les infrastructures Suisse

Le PLR s’engage pour une amélioration des infrastructures de la Suisse ! J’aime cette vision d’avenir.

La Suisse est un pays d’innovation ! La Suisse est un pays qui mérite une infrastructure routière, ferroviaire et de télécommunication qui soit adaptée aux défis futurs. La réalisation de ces infrastructures créera des emplois.

Par Amour de la Suisse !

Un rond-point carré : ça ne tourne plus rond !

Contre l’avis d’une partie du groupe PLR, le conseil général de la Ville de Neuchâtel a décidé le lundi 5 novembre d’accepter un crédit de 9.8 millions de francs pour le réaménagement de la place Numa-Droz.

L’idée du projet, qui doit permettre de créer un lien entre la zone piétonne et le bord du lac est bonne, mais le projet retenu m’inquiète.

“Les transports publics auront une priorité d’accès à la nouvelle zone 30 km/h. Les piétons auront loisir de traverser sur toute la place, sans pour autant être prioritaires (principe zone 30 km/h). Il s’agira de partager l’espace entre l’ensemble des utilisateurs par un aménagement spatial cohérent. ”

(Rapport du Conseil communal au Conseil général concernant une demande de crédit relative à l’aménagement de la place Numa-Droz du 1er octobre 2012, 12-027, page 3)

L’exemple de Köniz

Les piétons ne seront donc pas prioritaires, mais on leur donnera le sentiment de l’être. Les promoteurs du projet prennent en exemple la zone 30 km/h de Köniz qu’ils ont été observer. Je travaille dans la région bernoise et traverse chaque jour la zone 30 de Köniz. Il est important de remarquer qu’à Köniz il n’y a pas de carrefour important dans la zone 30, il s’agit en fait de deux blocs de la rue principale qui sont limités à 30. Dès qu’il y des embranchements importants, la zone 30 est dissolue et des ronds-points et des passages piétons sont de nouveaux présents. Lorsque vous circulez à Köniz aux heures de pointe, beaucoup de coups de freins se perdent, car les piétons, persuadés de leur priorité oublient de s’arrêter au bord de la route avant de traverser entre la poste et les commerces. C’est une zone dangereuse, car le principe de « l’aménagement spacial cohérent » ne l’est pas pour les utilisateurs, qu’ils soient à pieds ou à roues.

L’exemple de Berne

Instaurer une zone 30 avec « partage  de la route» pour remplacer l’un des carrefours principaux de la Ville, me semble complètement utopiste et générateur de problèmes. Si l’on recherche une solution du côté de Berne, je vous propose plutôt la solution du carrefour du Wankdorf, certes plus chère, mais qui permettrait de faciliter le transit des véhicules en sous-sol et aux piétons de profiter pleinement de l’accès au lac, sans peur de se faire renverser par un véhicule… ce dernier étant malgré tout prioritaire !

Je vous invite à soutenir le référendum du TCS Neuchâtelois et à voter NON le 3 mars prochain !